A l'Orient de tout
Accorde nous de boire l'eau céleste
Aussi pure que les perles de crapaud
Sous l'éclair de la lune
De surgir une fois encore du sol
Des chairs meurtries au gré de la tige
Du bambou réduite aux os
De ne pas oublier le cou de cygne
Plus tendre qu'un rêve de paradis
Au cœur de la foule en perdition
De perpétuer les mots non dits à jamais
Lèvres d'Iris effleurées par la brise
Émanant du volcan d'origine
Nous reverrons nous un jour? Mais ...
Mais en toi demeure le mystère que peut-être
Toi-même tu ignores
En toi ce qui est perdu, ce qui est à venir
Étang d'avant la pluie au furtif nuage
Colline après l'orage au contour plein
Ne nous délaisse pas
Toi le féminin
Hormis ton sein
Quel lieu pour renaître ?
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